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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 16:50

Billy Joel, We didn't start the fire, 1987

 

Chanson qui reprend les évenements et personnages de presque toute la période de la guerre froide! Ou comment réviser ce chapitre autrement!!

 

Voir les références de chaque événement ou personnage de la chanson sur cet article de Wikipédia 

 

La même chanson mais avec un clip reprenant en image les paroles.
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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 19:29

Cette chanson illustre bien le point de vue occidental sur la guerre froide dans les années 1980.

paroles:
In Europe and America
There's a growing feeling of hysteria
Conditioned to respond to all the threats
In the rhetorical speeches of the Soviets

Mister Krushchev said, "We will bury you"
I don't subscribe to his point of view
It'd be such an ignorant thing to do
If the Russians love their children too

How can I save my little boy
From Oppenheimer's deadly toy?
There is no monopoly of common sense
On either side of the political fence

We share the same biology
Regardless of ideology
Believe me when I say to you
I hope the Russians love their children too

There is no historical precedent
To put the words in the mouth of the president?
There's no such thing as a winnable war,
It's a lie we don't believe anymore

Mister Reagan says, "He will protect you"
I don't subscribe to his point of view
Believe me when I say to you
I hope the Russians love their children too

We share the same biology
Regardless of ideology
What might save us, me and you,
Is if the Russians love their children too
Traduction (que j'espère bonne elle n'est pas de moi!):
En Europe et Amérique
Il y a un sentiment croissant d'hystérie
Conditionné pour répondre à toutes les menaces
Dans les discours rhétoriques des Soviétiques

Monsieur Kroutchev a dit, nous vous enterrerons
Je ne souscris pas à son point de vue
Ce serait une chose si ignorante à faire
Si les Russes aussi aiment leurs enfants.

Comment est-ce que je peux sauver mon petit garçon
Du jouet mortel d'Oppenheimer ?
Il n'y a aucun monopole de bon sens
De chaque côté de la barrière politique

Nous partageons la même biologie
Indépendamment de l'idéologie
Croyez moi quand je vous dis
J'espère que les Russes aiment leurs enfants aussi

Il n'y a aucun précédent historique
Pour mettre les mots dans la bouche du président ?
Il n'y a aucune telle chose comme une guerre gagnable,
C'est un mensonge que nous ne croirons plus

Monsieur Reagan dit : Nous vous protégerons
Je n'adhère pas à son point de vue
Croyez-moi quand je vous dis
J'espère que les russes aiment leurs enfants aussi

Nous partageons la même biologie
Indépendamment de l'idéologie
Ce qui pourrait nous sauver, moi et vous,
Est si les Russes aussi aiment leurs enfants
Explications: (merci entre autre à JC Diedrich)
- "From Oppenheimer's deadly toy?" = Le physicien américain, Robert Oppenheimer (1904-1967) est considéré comme le père de la bombe nucléaire.
- "Mister Reagan says, "He will protect you" = Sting évoque la crise des euromissiles :  c'est-à-dire, le regain de tension entre les deux Grands au début des années 80 à l'occasion de l'installation en Europe de missiles SS20 soviétiques et Pershing II américains. Cette phrase évoque sans doute également le programme IDS : initiative de défense stratégique appelé aussi Guerre des étoiles qui prévoyait de mettre en place un bouclier anti-missile à partir de satellites dans l'espace.
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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 18:21
Education civique 5ème

Une autre chanson sur les discriminations, cette fois c'est le slameur Grand corps malade qui s'attaque aux discriminations face au handicap? (il n'y a pas de clip de cette chanson)
Qui mieux que lui peut en parler?



paroles:

La nuit est belle, les récho et les étoiles nous mâtent
Pendant qu'on kiffe et qu'on apprécie nos plus belles vacances
La vie est calme, il fait beau, il est 2h du mat',
On est quelques sourires à partager notre insouciance
C'est à ce moment là hors du temps que la réalité a choisi
Pour montrer qu'elle décide et que si elle veut elle nous malmène
Elle a injecté dans nos joies comme une anesthésie
Souviens toi de ces sourires, ce ne sera plus jamais les mêmes.

Le temps s'est accéléré d'un coup, et c'est tout mon futur qui bascule,
Les envies, les projets, les souvenirs,
Dans ma tête y a trop de pensées qui se bousculent,
Le choc n'a duré qu'une seconde,
Mais ces ondes ne laissent personne indifférents.
« Votre fils ne marchera plus », voilà ce qu'ils ont dit à mes parents.

Alors j'ai découvert de l'intérieur un monde parallèle,
Un monde où les gens te regardent avec gêne ou avec compassion
Un monde où être autonome devient un objectif irréel
Un monde qui existait sans que j'y fasse vraiment attention.
Ce monde là vit à son propre rythme, mais n'a pas les mêmes préoccupations.
Les soucis ont une autre échelle, et un moment banal peut être une très bonne occupation.
Ce monde respire le même air, mais pas tout le temps avec la même facilité,
Il porte un nom qui fait peur ou qui dérange : les handicapés.

On met du temps à accepter ce mot, c'est lui qui finit par s'imposer,
La langue française a choisi ce terme, moi j'ai rien d'autre à proposer.
Rappelle toi juste que c'est pas une insulte, on avance tous sur le même chemin,
Et tout le monde crie bien fort qu'un handicapé est d'abord un être humain.
Alors pourquoi tant d'embarras face à un mec en fauteuil roulant ou face à une aveugle
Vas-y tu peux leur parler normalement.

C'est pas contagieux, pourtant avant de refaire mes premiers pas,
Certains savent comme moi qu'il y a des regards qu'on n'oublie pas.
C'est peut-être un monde fait de décence, de silence, de résistance
Un équilibre fragile, un oiseau dans l'orage, une frontière étroite entre souffrance et espérance.
Ouvre un peu les yeux, c'est surtout un monde de courage.

Quand la faiblesse physique devient une force mentale,
Quand c'est le plus vulnérable qui sait où, quand, pourquoi et comment ?
Quand l'envie de sourire redevient un instinct vital.
Quand on comprend que l'énergie ne se lie pas seulement dans le mouvement.
Parfois la vie nous teste et met à l'épreuve notre capacité d'adaptation.
Les 5 sens des handicapés sont touchés mais c'est un 6ème qui les délivre.
Bien au-delà de la volonté, plus fort que tout sans restriction,
Ce 6ème sens qui apparaît, c'est simplement l'envie de vivre…
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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 17:59
Education civique 5ème

Un autre exemple de discrimination en chanson:
"Lily" de Pierre Perret


Paroles:

On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d'émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris
Elle croyait qu'on était égaux Lily
Au pays de Voltaire et d'Hugo Lily
Mais pour Debussy en revanche
Il faut deux noires pour une blanche
Ça fait un sacré distinguo
Elle aimait tant la liberté Lily
Elle rêvait de fraternité Lily
Un hôtelier rue Secrétan
Lui a précisé en arrivant
Qu'on ne recevait que des Blancs

Elle a déchargé des cageots Lily
Elle s'est tapé les sales boulots Lily
Elle crie pour vendre des choux-fleurs
Dans la rue ses frères de couleur
L'accompagnent au marteau-piqueur
Et quand on l'appelait Blanche-Neige Lily
Elle se laissait plus prendre au piège Lily
Elle trouvait ça très amusant
Même s'il fallait serrer les dents
Ils auraient été trop contents
Elle aima un beau blond frisé Lily
Qui était tout prêt à l'épouser Lily
Mais la belle-famille lui dit nous
Ne sommes pas racistes pour deux sous
Mais on veut pas de ça chez nous

Elle a essayé l'Amérique Lily
Ce grand pays démocratique Lily
Elle aurait pas cru sans le voir
Que la couleur du désespoir
Là-bas aussi ce fût le noir
Mais dans un meeting à Memphis Lily
Elle a vu Angela Davis Lily
Qui lui dit viens ma petite sœur
En s'unissant on a moins peur
Des loups qui guettent le trappeur
Et c'est pour conjurer sa peur Lily
Qu'elle lève aussi un poing rageur Lily
Au milieu de tous ces gugus
Qui foutent le feu aux autobus
Interdits aux gens de couleur

Mais dans ton combat quotidien Lily
Tu connaîtras un type bien Lily
Et l'enfant qui naîtra un jour
Aura la couleur de l'amour
Contre laquelle on ne peut rien
On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d'émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris.
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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 17:47

Education Civique 5ème

Je crois que ça va pas être possible - Zebda - Album Essence ordinaire, 1998.


Zebda -

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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 21:47
Enola Gay - Orchestral Manoeuvres in the Dark (O.M.D) - Album "Organisation", 1980.


 Enola Gay est le nom de l'avion Boeing B29 qui a largué le 6 Aout 1945 la première bombe atomique sur la ville d'Hiroshima (Japon) a 8h15 par temps clair (d'autres villes prévues étaient sous les nuages sauf Hiroshima!).
Le pilote avait baptisé ainsi son avion en hommage à sa mère (c'était son prénom) pour lui porter chance!

Cette bombe avait pour nom de code "Little boy" (petit garçon)

La seconde bombe appelée Fat man fut larguée sur Nagazaki (Japon) trois jours plus tard, le 9 Aout 45, toujours par les Américains.


Voilà, à présent vous devriez mieux comprendre les paroles de cette chanson culte des années 80!



OMD - Enola Gay

Enola Gay,
You should have stayed at home yesterday   
Oh oh it can't describe   
The feeling and the way you lied    
 
These games you play,   
They're gonna end it all in tears someday   
Oh oh Enola Gay,   
It shouldn't ever have to end this way    
 
It's 8 : 15,   
That's the time that it's always been   
We got your message on the radio,   
Condition's normal and you're coming home    
 
Enola Gay,   
Is mother proud of little boy today   
Oh oh, this kiss you give,   
It's never ever gonna fade away    
 
Enola Gay,   
It shouldn't ever have to end this way   
Oh oh Enola Gay,   
It should've faded our dreams away   
 
It's 8 : 15,   
Oh that's the time that it's always been   
We got your message on the radio,   
Condition's normal and you're coming home   
 
Enola Gay,   
Is mother proud of little boy today   
Oh oh, this kiss you give,   
It's never ever gonna fade away   

Traduction:
Enola Gay,  
Tu aurais dû rester à la maison hier
Oh oh ça ne peut décrire
Le sentiment et la façon dont tu as menti
 
Ces jeux auxquels tu joues,
 I
ls vont tous se terminer en pleurs un jour
 h oh Enola Gay,
Ça ne devrait jamais devoir se terminer comme cela
 
Il est 8h15,
Cette heure semble ne jamais passée
Nous avons eu ton message à la radio
Les conditions sont normales et tu rentres à la maison
 
Enola Gay,
Est la mère fière de son Petit Garçon aujourd'hui
Oh oh, ce baiser que tu donnes
Il ne va jamais s'estomper
 
Enola Gay,
Ça ne devrait jamais devoir se terminer comme cela
Oh oh Enola Gay
Ça aurait dû faire disparaître nos rêves
 
Il est 8h15,
Oh Cette heure semble ne jamais passée
Nous avons eu ton message à la radio
Les conditions sont normales et tu rentres à la maison
 
Enola Gay,
Est la mère fière de son Petit Garçon aujourd'hui
Oh oh, ce baiser que tu donnes
Il ne va jamais s'estomper
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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 21:15
"L'Avenir est un long passé", Manau, album Panique Celtique, 1998.

Cette chanson du groupe Manau aborde les deux guerres mondiales du point de vue des acteurs (des soldats) et insiste sur la montée du "mal" avec d'abord Adolf Hitler puis ensuite le Front National (parti d'extrême droite en France actuellement).

A la fin des années 90 le Front National de Jean-Marie Le Pen avait de plus en plus d'audience et son score montait de manière inquiétante dans les sondages et les différentes élections. A tel point qu'aux élections présidentielles de 2002 le candidat d'extrême droite J-M Le pen s'est retrouvé au deuxième tour des élections face au candidat Jacques Chirac éliminant du coup le candidat socialiste Lionel Jospin.

Ce second tour fut un énorme choc pour la France.... finalement le groupe Manau n'avait pas tort de s'inquièter de la montée du front National dans la fin des années 90...

Vous pouvez essayer de retrouver dans le texte toutes les références vues en cours sur la 1ère guerre mondiale puis, plus tard, sur la seconde!




PAROLES:

Une pupille noire entourée de blanc.
Le visage fatigué braqué sur un lieutenant.
L'ordre sera donné dans quelques instants.
Deuxième assaut de la journée et Marcel attend.
Il a placé au bout de son fusil une baillonnette
pour lutter contre une mitraillette de calibre 12.7.
Près de sa tranchée, placés à 20 ou 30 mètres,
la guerre des bouchers, nous sommes en 1917.
Tant de journée qu'il est là !
A voir tomber des âmes.
Tant de journées déjà passées sur le chemin des dames.
Marcel sent que la fin a sonné.
Au fond de sa tranchée, ses mains se sont mises à trembler.
L'odeur de la mort se fait sentir,
il n'y aura pas de corps à corps, il sent qu'il va bientôt mourir.
Comment un homme peut-il accepter d'aller au combat ?
Et quand il sent au fond de lui qu'il ne reviendra pas.
L'homme est-il un animal ?
Comme à cette époque le mal est déjà caporal.
La main du lieutenant doucement vers le ciel s'est levée.
La suite, l'avenir est un long passé.

Une pupille noire entourée de blanc.
Le visage ciré, son regard est terrifiant.
Placés à quelques pas de là, des allemands.
1944 Jean-Marc est un résistant.
Il a eu pour mission de faire sauter un chemin de fer.
Lui qui n'est pas homme d'action est devenu maître de guerre.
Après le cyclone qui frappa sa mère et son père d'une étoile jaune,
idée venue droit de l'enfer.
Tant d'années passées à prendre la fuite.
Tant de journées consacrées à lutter contre l'antisémite.
Jean-Marc sait qu'il n'a plus de recours.
Le câble qu'il a placé pour faire sauter le train est bien trop court.
La mort se fait sentir, mais il n'a pas de remords, comment le définir ?
C'est la nature de l'homme qui l'a poussé à être comme ça.
Se sacrifier pour une idée, je crois qu'on ne résiste pas.
Le mal est maintenant général,
de toutes les forces armées occultes de la mauvaise époque de l'Allemagne.
Au loin le train s'approche et l'on peut distinguer sa fumée.
La suite, l'avenir est un long passé.

Une pupille noire entourée de blanc.
C'est ce que je peux voir devant la glace à présent.
Je viens de me lever, il y a quelques instants.
C'est difficile à dire à fond ce que je ressens.
Après la nuit que j'ai passé, dur à été mon réveil.
A tout ce que j'ai pu penser avant de trouver le sommeil.
A toutes ces idées qui m'ont causé que des problèmes.
La réalité et toutes ces images de haine.
Tant d'années passées à essayer d'oublier.
Tant de journées cumulées et doucement il s'est installé.
Je me suis posé ce matin la question.
Est ce que tout recommence, avons-nous perdu la raison
car j'ai vu le mal qui doucement s'installe sans aucune morale.
Passer à la télé pour lui est devenu normal.
Comme à chaque fois avec un nouveau nom.
Après le nom d'Hitler, j'ai entendu le nom du front.
Et si l'avenir est un long passé,
je vous demande maintenant ce que vous en pensez ?
Comme Marcel et Jean-Marc ma vie est-elle tracée ?
La suite, l'avenir est-il un long passé ?

Je vous demande ce que vous en pensez.
Verrai-je un jour le mal à l'Elysée.
La France est-elle en train de s'enliser.
L'avenir est-il un long passé ?

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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 21:09
Et oui, en effet, et pourquoi ne pas faire une catégorie juke-box?
Certes ce n'est pas très attendu dans un blog de prof......... et justement!

Souvent certaines chansons ou parties de chanson me font penser à telle ou telle partie du programme de telle ou telle classe (déformation professionelle :o)) donc je lance cette catégorie et puis on verra...........

Je ne pense pas classer les chansons par chapitre de cours, ce sera plutôt le coin 'fouillis" du blog!.........et pourquoi pas?
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