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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 16:54

Textes pour le brevet des collèges. Attention il y a des modifications en cours pour la session 2010.

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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 16:34
Voici le programme de mise en place du socle commun de comptétence et de connaissances obligatoire au collège:

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Introduction:
L'établissement d'un socle commun des savoirs indispensables répond à une nécessité ressentie depuis plusieurs décennies en raison de la diversification des connaissances. L'article 9 de la loi du 23 avril 2005 d'orientation et de programme pour l'avenir de l'école en arrête le principe en précisant que « la scolarité obligatoire doit au moins garantir à chaque élève les moyens nécessaires à l'acquisition d'un socle commun constitué d'un ensemble de connaissances et de compétences qu'il est indispensable de maîtriser pour accomplir avec succès sa scolarité, poursuivre sa formation, construire son avenir personnel et professionnel et réussir sa vie en société ». De plus, par l'article 2 de la même loi, « la nation fixe comme mission première à l'école de faire partager aux élèves les valeurs de la République ».

Pour toutes ces raisons, le socle commun est le ciment de la nation : il s'agit d'un ensemble de valeurs, de savoirs, de langages et de pratiques dont l'acquisition repose sur la mobilisation de l'école et qui suppose, de la part des élèves, des efforts et de la persévérance.

La définition du socle commun prend également appui sur la proposition de recommandation du Parlement européen et du Conseil de l'Union européenne en matière de « compétences clés pour l'éducation et l'apprentissage tout au long de la vie ».

Elle se réfère enfin aux évaluations internationales, notamment au Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA), qui propose une mesure comparée des connaissances et des compétences nécessaires tout au long de la vie.

Cinq générations après les lois scolaires fondatrices de la IIIe République, une génération après l'instauration du collège unique, le socle constitue une référence commune, pour tous ceux qui confient leurs enfants à l'école, mais aussi pour tous les enseignants.

L'enseignement obligatoire ne se réduit pas au socle commun. Bien que désormais il en constitue le fondement, le socle ne se substitue pas aux programmes de l'école primaire et du collège ; il n'en est pas non plus le condensé. Sa spécificité réside dans la volonté de donner du sens à la culture scolaire fondamentale, en se plaçant du point de vue de l'élève et en construisant les ponts indispensables entre les disciplines et les programmes. Il détermine ce que nul n'est censé ignorer en fin de scolarité obligatoire sous peine de se trouver marginalisé. L'école doit offrir par ailleurs à chacun les moyens de développer toutes ses facultés.

Maîtriser le socle commun c'est être capable de mobiliser ses acquis dans des tâches et des situations complexes, à l'école puis dans sa vie ; c'est posséder un outil indispensable pour continuer à se former tout au long de la vie afin de prendre part aux évolutions de la société ; c'est être en mesure de comprendre les grands défis de l'humanité, la diversité des cultures et l'universalité des droits de l'homme, la nécessité du développement et les exigences de la protection de la planète.

Le socle commun s'organise en sept compétences. Cinq d'entre elles font l'objet, à un titre ou à un autre, des actuels programmes d'enseignement : la maîtrise de la langue française, la pratique d'une langue vivante étrangère, les compétences de base en mathématiques et la culture scientifique et technologique, la maîtrise des techniques usuelles de l'information et de la communication, la culture humaniste. Deux autres domaines ne font pas encore l'objet d'une attention suffisante au sein de l'institution scolaire : il s'agit, d'une part, des compétences sociales et civiques et, d'autre part, de l'autonomie et de l'initiative des élèves.

Chaque grande compétence du socle est conçue comme une combinaison de connaissances fondamentales pour notre temps, de capacités à les mettre en oeuvre dans des situations variées, mais aussi d'attitudes indispensables tout au long de la vie, comme l'ouverture aux autres, le goût pour la recherche de la vérité, le respect de soi et d'autrui, la curiosité et la créativité.

Le socle commun s'acquiert progressivement de l'école maternelle à la fin de la scolarité obligatoire. Chaque compétence qui le constitue requiert la contribution de plusieurs disciplines et, réciproquement, une discipline contribue à l'acquisition de plusieurs compétences.

A l'école et au collège, tous les enseignements et toutes les disciplines ont un rôle à jouer dans l'acquisition du socle. Dans ce cadre, les pratiques scolaires artistiques, culturelles et sportives y contribuent pleinement.

L'exigence de contenu du socle commun est indissociable d'une exigence d'évaluation. Des paliers intermédiaires, adaptés aux rythmes d'apprentissage définis par les cycles, sont déterminés dans la maîtrise du socle.

Des outils d'évaluation, correspondant notamment aux exigences des différents paliers de maîtrise du socle commun, sont mis à la disposition des enseignants.

Un livret personnel permettra à l'élève, à sa famille et aux enseignants de suivre l'acquisition progressive des compétences.

Afin de prendre en compte les différents rythmes d'acquisition, les écoles et les collèges organiseront un accompagnement adapté : études surveillées, tutorat, accès aux livres, à la culture et à internet. Les élèves qui manifestent des besoins particuliers quant aux acquisitions nécessaires à chaque palier se voient proposer un programme personnalisé de réussite éducative.

Socle commun et enseignement:

Aux termes du décret pris en application de la loi (décret n°2006-830 du 11 juillet 2006), «Les programmes d'enseignement sont adaptés (...) en tenant compte des prescriptions de l'annexe (...) ; en vue d'assurer la maîtrise du socle commun par les élèves, les objectifs d'e chaque cycle sont précisés ainsi que les repères annuels prioritaires.»
Code de l'éducation - art. D 122-2 : "Objectifs et missions de l'enseignement scolaire"

Le socle commun de connaissances et de compétences fonde les objectifs des programmes pour définir ce que nul n'est censé ignorer en fin de scolarité obligatoire pour poursuivre sa formation, construire son avenir personnel et professionnel et réussir sa vie en société. Il fournit un principe d'organisation des enseignements. Il ne décrit pas l'ambition maximale du système éducatif pas plus qu'il n'établit de hiérarchie entre les disciplines.

Sa spécificité réside dans la volonté de donner du sens à la culture scolaire fondamentale en construisant les ponts indispensables entre les disciplines et les programmes.

Une approche éducative globale de la formation de l'élève

Parmi les compétences du socle commun, cinq prennent appui sur des contenus disciplinaires :
- la maîtrise de la langue française,
- la pratique d'une langue vivante étrangère,
- les compétences de base en mathématiques et la culture scientifique et technologique,
- la maîtrise des techniques usuelles de l'information et de la communication,
- la culture humaniste.

Deux domaines ont pour caractéristique une approche éducative globale de la formation, qui implique l'ensemble de la communauté éducative :
- les compétences sociales et civiques,
- l'autonomie et le sens de l'initiative.

Toutes les disciplines enseignées à l'école et au collège sont mises au service de l'acquisition du socle commun. Chaque compétence requiert la contribution de plusieurs disciplines et, réciproquement, une discipline contribue à l'acquisition de plusieurs compétences.

L'acquisition du socle se nourrit des apports de l'éducation artistique, culturelle et sportive, de l'éducation à l'orientation, du parcours de découverte des métiers et des formations, de l'éducation à la citoyenneté.

Socle commun et évaluation:
Le diplôme national du brevet (DNB) intègre progressivement l'acquisition des compétences du socle commun. L'attestation de maîtrise des connaissances et compétences au palier 3 est exigible à partir de la session 2011.

L'exigence de contenu du socle commun de connaissances et de compétences est indissociable d'une exigence d'évaluation.

Principes

Cette évaluation permet de vérifier les progrès de chacun, de prendre en compte les différents rythmes d'acquisition, d'organiser le cas échéant un accompagnement adapté. Elle implique que soient mis en œuvre tous les dispositifs qui sont au service de la réussite des élèves: programme personnalisé de réussite éducative, accompagnement éducatif, études surveillées, tutorat, accès aux livres, à la culture et à Internet. Elle atteste de l'acquisition progressive de chacune des sept grandes compétences du socle commun.

Elle inclut les différentes attestationsdélivrées au cours de la scolarité obligatoire: attestations de sécurité routière premier et second niveaux, certificat de compétences de citoyen de sécurité civile "Prévention et secours civiques de niveau 1", brevet informatique et internet (B2i) "École" et "Collège", connaissances et compétences en langues vivantes étrangères.

La validation des acquisitions privilègie une démarche collégiale, selon des modalités propres à chaque catégorie d'enseignement.

  • École élémentaire: enseignants du cycle réunis en conseil des maîtres de cycle.
  • Collège et lycée professionnel: professeur principal, après consultation de l'équipe pédagogique de la classe.
  • Sections d'enseignement général et professionnel adapté (SEGPA): enseignant de référence de chaque division.

Dans le second degré, l'attestation de la maîtrise du socle implique l'ensemble de l'équipe éducative: différents professeurs sont en effet concernés par la validation de chaque grande compétence. Les modalités de cette évaluation sont précisées par le conseil pédagogique.

Collège

Le diplôme national du brevet (DNB) intègre progressivement l'acquisition des compétences du socle commun. L'attestation de maîtrise des connaissances et compétences au palier 3 est exigible à partir de la session 2011.

Attestation de maîtrise des connaissances et compétences du socle commun au palier 3

Outils
Repères

Grilles de référence pour l'évaluation de la maîtrise des connaissances et compétences du socle commun


Calendrier
  • Année scolaire 2009-2010
    Généralisation à tous les établissements de l'expérimentation de la validation des compétences acquises testée dans certains collèges en 2007-2008 et en 2008-2009.
  • Session 2010 du DNB
    Seules compétences exigibles:
    • maîtrise des techniques usuelles de l'information et de la communication - à travers le brevet informatique et internet (B2i),
    • pratique d'une langue vivante étrangère - avec le niveau A2 en langue vivante.
  • Session 2011
    Prise en compte de l'acquisition de toutes les compétences du socle commun.

Source: eduscol

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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 16:28
Voilà le programme officiel de l'organisation de l'enseignement de l'histoire des Arts qui doit s'apliquer à toutes les matières sans horaires spécifiques.

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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 16:14
ATTENTION ce sont de nouveaux programmes applicables obligatoirement dès la rentrée scolaire 2009 pour les sixièmes!

-  Dès la rentrée 2010-2011 en classe de cinquième ;
-  Dès la rentrée 2011-2012 en classe de quatrième ;
-  Dès la rentrée 2012-2013 en classe de troisième.

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Pour les programmes actuellement en vigueur en 5è, 4è, 3è: Cliquez ICI (attention le programme de 6ème de ce document n'est plus valide, voir ci-dessus pour nouveau programme)
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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 22:51

Bienvenue sur mon blog d'Histoire-Géographie

 

Cliquez sur l'image pour la voir s'animer et connaître le nom des buildings de cet ingenieux montage du Financial Times!


Ce blog à pour but d'apporter des informations complémentaires au cours: vidéos, musiques, cartes, liens, photos, tableaux, articles de presse ou tout autre contenu susceptible d'enrichir et d'agrémenter tel ou tel point de cours.

Ce blog ne se veut pas exhaustif, c'est un accompagnement que j'espère utile et surtout ludique!

Ce blog est le votre, alors n'hésitez pas à me faire des commentaires pour m'aider à l'améliorer et en faire un outil qui puisse vous aider dans vos recherches ou simplement satisfaire votre curiosité....

Bonne navigation ;-)




Un grand merci à tous mes collègues qui m'aident, m'inspirent et me donnent des idées ou des informations pour ce blog et plus particulièrement la liste du H-français et les Clionautes!

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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 19:21

Dans le journal Le Monde du 20 Juin 2009 (L.. Clavreul)




Les experts les appellent désormais les "trois F". "F" pour "fuel", "food" et "financial", trois facteurs dont l'impact, en se superposant, a abouti à fragiliser encore davantage les ménages les plus pauvres. Alors que depuis des mois, l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) prévenait que la crise économique aurait, après l'envolée des prix alimentaires et celle du pétrole, des conséquences sur la sous-alimentation, elle précise aujourd'hui l'ampleur de ce phénomène: environ 100 millions de personnes supplémentaires seront touchées par la faim cette année.

 

Selon ses estimations, publiées vendredi 19 juin avec deux autres agences de l'ONU, le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds international pour le développement agricole (FIDA), la sous-alimentation atteindra un niveau record en 2009, 1,02 milliard d'être humains (+11 % par rapport à 2008), passant ainsi, pour la première fois, le cap redouté de 1 milliard. En 2005, ils étaient autour de 870 millions à souffrir de la faim. Selon ces trois institutions, la crise efface peu à peu les progrès accomplis ces dernières années en matière de lutte contre la faim.

Pour la FAO, "la récente aggravation de la faim dans le monde n'est pas le résultat de mauvaises récoltes au niveau mondial, [mais de] la crise économique qui a provoqué baisse des revenus et pertes d'emplois", ce qui a réduit l'accès des pauvres à la nourriture. Il y a six mois, l'agence avait estimé le nombre de victimes de la faim en 2008 en forte hausse, à 963 millions de personnes, puis l'avait révisé à la baisse (915 millions), du fait de la production mondiale record de céréales. Désormais, ses évaluations repartent à la hausse, et la crise économique est considérée comme la principale menace.

Ses multiples conséquences pèsent déjà sur les populations : baisses des exportations qui laissent des travailleurs sans emploi; licenciements dans l'industrie des mines ou le tourisme; recul des transferts d'argent des membres des familles partis gagner leur vie à l'étranger; retour dans les campagnes des travailleurs des villes ou hors des frontières, comme c'est beaucoup le cas en Asie du Sud actuellement.

Pour de nombreuses familles, de surcroît, la crise économique, qui réduit le revenu disponible, s'ajoute à des prix alimentaires élevés. Si les cours mondiaux des céréales ont chuté, localement, ils ont baissé moins rapidement, et restent supérieurs de 24 % à ce qu'ils étaient en 2006. Ce cumul inquiète: "Avec la crise alimentaire, les familles les plus vulnérables ont déjà épuisé les mécanismes de défense qu'elles mettent en branle en cas de difficultés économiques", explique Kostas Stamoulis, de la FAO.

 

"UN DÉRAPAGE ABRUPT"

Le PAM vient de développer un indice de choc économique et alimentaire, et a identifié quarante pays qui seront les plus touchés par la crise économique. Une étude qu'il a réalisée dans cinq pays (Arménie, Bangladesh, Ghana, Zambie et Nicaragua) montre des réponses des ménages assez similaires : réduction du nombre de repas, report sur des denrées moins chères mais moins nutritives (privation de viande, par exemple), vente du bétail, emprunts, déscolarisation des enfants… "Les plus sévèrement frappés ne sont pas nécessairement les plus démunis des pauvres, mais une nouvelle catégorie qui doit faire face à un dérapage abrupt dans la misère", indique l'agence de l'ONU.

"Les gens que nous suivons – les plus vulnérables – ne sont pas touchés directement par la crise financière, mais ils subiront le contre-coup des difficultés des classes moyennes qui, si elles souffrent, les aideront moins", explique pour sa part Ludovic Bourbé, directeur technique d'Action contre la faim. Au Tchad, raconte-t-il, son organisation humanitaire a constaté que certaines femmes recevaient moins fréquemment des versements des hommes partis travailler ailleurs, ou de plus petits montants.

S'il juge encore difficile de quantifier l'impact de la crise économique, il reconnaît que les licenciements ou le retour au pays de salariés qui pouvaient faire vivre jusqu'à dix personnes sont alarmants. "Avec la crise financière, les bailleurs de fonds ont tendance à limiter l'aide aux pays en développement, alors que c'est maintenant qu'ils en ont plus que jamais besoin", souligne M. Bourbé.

A la veille du sommet du G8, en Italie début juillet, où la sécurité alimentaire fera partie des sujets évoqués, la FAO rappelle à nouveau qu'il faut relancer l'investissement en agriculture. Car si la crise économique a fait oublier cet impératif, son impact sur les plus pauvres, souvent paysans, le rend pourtant encore plus nécessaire.



rappel de définitions:

Un apport alimentaire insuffisant

Définition. La sous-alimentation décrit un état de manque important de nourriture, caractérisé par un apport alimentaire insuffisant pour combler les dépenses énergétiques journalières d'un individu qui entraîne des carences nutritionnelles. Prolongée, elle entraîne des dommages irréversibles et, au final, la mort.

Selon la FAO, plus de 25 000 personnes meurent chaque jour de sous-alimentation.

Le terme se distingue de celui de malnutrition, qui comporte une dimension qualitative, désignant un état pathologique causé par la déficience ou l'excès d'un ou plusieurs nutriments.

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